Avec l’âge, la formation de calculs dans la vésicule biliaire augmente de manière significative, même si ça n’est pas le critère unique de formation, bien évidemment. Cette pathologie des calculs de la vésicule biliaire touche environ 20% de la population française avec une très forte prédominance chez la femme.
Au-delà des crises douloureuses très violentes mais parfois sans lendemain (appelées improprement crises de « colique hépatique »), le risque en est la cholécystite aigue (25%), la lithiase (calcul) de la voie biliaire principale (ou canal cholédoque) (21%), la pancréatite aigue (7%). La prévention de ces calculs du cholédoque est assurée grâce à la cholécystectomie, ablation chirurgicale de la vésicule biliaire (par laparotomie ou plus souvent par cœlioscopie), intervention devenue banale, réalisée sous anesthésie générale, souvent en chirurgie ambulatoire, mais non dénuée de risque puisque la mortalité avoisine les 1%. Ce pourcentage augmente évidemment en cas de pathologies associées, cardiaques ou autres.
La lithiase (calcul) de la voie biliaire principale (ou canal cholédoque), peut également être traitée, et même guérie définitivement, par voie endoscopique sous anesthésie générale, grâce à une sphinctérotomie par voie endoscopique, intervention réalisée par les voies naturelles, en passant par la bouche.