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Dr Juan Amaris

DES en Gastroentérologie et Endoscopie digestive

DR. JUAN AMARIS

 

 

Le Docteur Juan Amaris est gastro-entérologue et endoscopiste exerçant en établissement privé à Paris.

La spécialité du Docteur Amaris
est l’appareil digestif, son fonctionnement, ses pathologies et le traitement des organes qui le constituent. Il est notamment spécialiste des maladies hépatobiliaires et bilio pancréatiques à savoir les maladies du foie, de la vésicule et des voies biliaires, les maladies du pancréas et de la rate.

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Adresse du Cabinet

34, Avenue d'Eylau -75116 - Tél : 01 47 27 02 54
01 47 55 95 80 (secrétariat à distance)
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Horaires d'ouverture secrétariat

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EXPERTISES

01

Gastro-entérologie

La gastro-entérologie est une discipline médicale qui concerne l'ensemble de l'appareil digestif, les intestins mais aussi le foie, les voies biliaires, le pancréas, etc
04

Endoscopie interventionnelle

Le terme Endoscopie est un terme générique, qui signifie "regarder à l'intérieur ». Si ces examens donnent lieu à des petites interventions par exemple une exérèse de lésions alors on appelle ça de la fibroscopie interventionnelle .
02

Coloscopie

La coloscopie est un examen du colon, grâce à une fibre optique souple qui par le biais d'une caméra permet de visualiser sur un écran vidéo la paroi interne de cet organe.
05

Hépatologie

L'hépatologie est une spécialité médicale branche de la gastro-entérologie qui étudie le fonctionnement et les maladies du foie et des voies biliaires.
03

Fibroscopie

Tous les examens endoscopiques sont réalisés grâce à une fibre optique souple (fibroscopie) qui par le biais d'une caméra permet de visualiser sur un écran vidéo tout ou partie de l'organe concerné par cette endoscopie.

Cancer du pancréas : où en est-on en 2025 ?

Rédaction : Équipe du Dr Juan Amaris, gastro-entérologue à Paris 16.

En bref (à retenir)

  • Le diagnostic précoce reste le principal défi : repérer tôt les symptômes discrets et cibler les personnes à risque fait gagner un temps précieux.

  • La prise en charge est pluridisciplinaire : gastro-entérologie (échoendoscopie, CPRE), chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, génétique, nutrition et soins de support.

  • Des pistes innovantes sont en cours d’évaluation : thérapies ciblant certaines mutations (ex. KRAS/BRCA), combinaisons de chimiothérapie optimisées, radiothérapie de haute précision, immunothérapies et vaccins personnalisés dans des essais cliniques.

  • À Paris 16, le Dr Juan Amaris coordonne un parcours court : bilan rapide, gestes endoscopiques si besoin, et présentation en RCP (réunion de concertation pluridisciplinaire) avec les équipes parisiennes partenaires.


Comprendre le cancer du pancréas

Le pancréas est une glande profonde de l’abdomen qui produit des enzymes digestives et des hormones (insuline, glucagon). La majorité des cancers pancréatiques sont des adénocarcinomes développés à partir des canaux pancréatiques. Le diagnostic est souvent tardif, car la tumeur peut progresser silencieusement avant d’entraîner des signes spécifiques.

Symptômes qui doivent alerter

  • Douleurs abdominales hautes, parfois irradiant dans le dos, persistantes ou nocturnes.

  • Amaigrissement et perte d’appétit non expliqués.

  • Ictère (jaunisse) avec urines foncées et selles décolorées, souvent en lien avec une obstruction biliaire.

  • Troubles digestifs (nausées, ballonnements), diabète récent chez un adulte sans facteur évident, fatigue inhabituelle.

Message important : ces signes ne signifient pas toujours un cancer, mais nécessitent une évaluation rapide chez un gastro-entérologue.

Qui est plus à risque ?

  • Âge > 60 ans, tabagisme, consommation d’alcool, surpoids ou obésité, diabète, pancréatite chronique.

  • Antécédents familiaux (plusieurs cas dans la famille) ou mutations héritées (ex. BRCA1/2, CDKN2A, STK11, PALB2…).

  • Certaines lésions kystiques du pancréas (TIPMP/IPMN) nécessitent une surveillance spécialisée.


Dépistage ciblé et diagnostic : le rôle clef du gastro-entérologue

Il n’existe pas de dépistage organisé pour la population générale. En revanche, chez les personnes à haut risque, on met en place une surveillance dédiée (IRM pancréatique et échoendoscopie régulières).

Les examens de référence

  • Scanner et IRM : cartographie de la tumeur et des rapports vasculaires.

  • Échoendoscopie (EUS) : examen endoscopique de très haute résolution, permettant biopsie fine (cytoponction) pour confirmer le diagnostic.

  • CPRE (ERCP) : endoscopie bilio-pancréatique pour drainer une voie biliaire obstruée (pose de prothèse), soulager l’ictère et améliorer l’état général avant les traitements.

  • Marqueurs sanguins (ex. CA 19-9) : utiles pour le suivi, mais non suffisants pour dépister seuls.

  • Génomique tumorale et/ou germinale : à discuter pour identifier des cibles thérapeutiques ou un risque familial.

À Paris 16, le Dr Juan Amaris organise rapidement ces examens, souvent en 48–72 h selon l’urgence, et transmet le dossier en RCP pour définir la stratégie.


Stadification : quatre grandes situations

  1. Tumeur résécable : la chirurgie est possible d’emblée ou après courte préparation.

  2. Borderline résécable : contact vasculaire rendant nécessaire une chimiothérapie néoadjuvante (+/− radiothérapie) pour optimiser les chances de résection complète.

  3. Localement avancé (non résécable) : objectifs de contrôle local et de prolongation de la survie (chimiothérapie, radiothérapie de précision).

  4. Métastatique : traitements systémiques, soins de support précoces, essais cliniques lorsque pertinent.


Prise en charge actuelle (2025) : ce qui change concrètement pour les patients

1) Chirurgie : viser une résection complète

  • Duodénopancréatectomie céphalique (Whipple) ou pancréatectomie distale selon la localisation.

  • Pré-habilitation (nutrition, activité adaptée), optimisation de la douleur, et récupération améliorée après chirurgie pour réduire les complications.

2) Chimiothérapies et séquences thérapeutiques

  • Protocoles établis : FOLFIRINOX ou gemcitabine + nab-paclitaxel, adaptés au profil du patient (âge, comorbidités, tolérance).

  • En adjuvant (après chirurgie) ou en néoadjuvant (avant chirurgie) selon la stratégie de RCP.

  • Possibilité de maintenance ou de switch en fonction de la réponse et de la tolérance.

3) Radiothérapie focalisée

  • Radiothérapie stéréotaxique (SBRT) ou techniques conformationnelles modernes : intérêt pour contrôler la douleur, réduire le volume tumoral et stabiliser des formes localement avancées, avec des schémas courts.

4) Médecine personnalisée et essais

  • Altérations génétiques exploitables :

    • BRCA1/2 et gènes de réparation de l’ADN : discussion d’inhibiteurs PARP (en contexte sélectionné).

    • KRAS : cibles en cours d’évaluation selon le sous-type de mutation (ex. G12C, G12D), dans le cadre d’essais.

  • Immunothérapie et vaccins personnalisés : encore réservés aux essais cliniques dans le cancer du pancréas, mais la compréhension du micro-environnement tumoral progresse.

  • Biomarqueurs circulants (ADN tumoral, « ctDNA ») : outils de suivi émergents, à interpréter en RCP.

5) Soins de support intégrés dès le départ

  • Nutrition (prévenir fonte musculaire), douleur (médicaments, blocs cœliaques), gestion des symptômes (ictère, nausées), soutien psychologique.

  • Activité physique adaptée et prise en charge des troubles glycémiques (diabète associé).


Parcours de soins avec le Dr Juan Amaris (Paris 16)

  1. Consultation prioritaire au cabinet (quartiers Auteuil, Passy, La Muette, Michel-Ange, proche Trocadéro/Boulogne).

  2. Plan d’examens : bilan sanguin, imagerie, échoendoscopie et biopsie si indiqué ; CPRE en cas d’ictère.

  3. Présentation en RCP : décision personnalisée (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, essai clinique).

  4. Coordination avec les centres hospitaliers parisiens partenaires pour la chirurgie et l’oncologie.

  5. Suivi rapproché au cabinet de Paris 16 : évaluation des effets indésirables, nutrition, douleur, reprise d’activité.

  6. Lien ville-hôpital clair : lignes directes, comptes rendus rapides, adaptation des traitements.

Objectif : réduire les délais, simplifier le parcours, et offrir un accompagnement humain au plus près du domicile des patients du 16ᵉ arrondissement et des arrondissements voisins.


Quand consulter en urgence ?

  • Ictère qui apparaît rapidement, fièvre, frissons.

  • Douleur abdominale intense et persistante.

  • Vomissements incoercibles, déshydratation, altération de l’état général.

Dans ces cas, contact immédiat avec le cabinet ou appel au 15 si nécessaire.


Questions fréquentes (FAQ)

Le cancer du pancréas peut-il être dépisté ?
Pas de dépistage de masse. En revanche, les personnes à haut risque bénéficient d’une surveillance ciblée (IRM/EUS) organisée par des équipes spécialisées.

L’ictère est-il fréquent ?
Oui lorsqu’une tumeur de la tête du pancréas comprimes la voie biliaire. La CPRE permet souvent de drainer et d’améliorer rapidement l’état général.

Après la chirurgie, une chimiothérapie est-elle toujours nécessaire ?
Souvent oui, selon l’analyse de la pièce opératoire et la discussion en RCP, pour réduire le risque de récidive.

Quelles sont les options si la tumeur n’est pas opérable ?
Chimiothérapie, parfois radiothérapie de précision, gestes endoscopiques de confort (drainages), essais cliniques si éligibles, et soins de support précoces.

La génétique est-elle utile ?
Oui, elle peut orienter la surveillance familiale et, dans certains cas, élargir les options thérapeutiques.

Peut-on vivre à domicile pendant les traitements ?
Le plus souvent oui, avec un suivi coordonné ville-hôpital et des infirmiers libéraux pour certaines perfusions ou soins.


Conseils pratiques pour les patients suivis à Paris 16

  • Apporter en consultation : comptes rendus, CD d’imagerie, liste des médicaments, données de glycémie si diabétique.

  • Noter les symptômes quotidiens (douleur, poids, appétit) pour ajuster rapidement le traitement.

  • Demander un bilan nutritionnel précoce ; une prise en charge diététique améliore la tolérance.

  • En cas d’ictère, ne pas retarder l’évaluation : un drainage biliaire peut être nécessaire avant d’envisager chirurgie ou chimiothérapie.

  • Penser à l’activité physique adaptée (même légère) et au soutien psychologique.


Informations légales et sécurité

Ce contenu est informatif et ne remplace pas une consultation médicale. Les décisions thérapeutiques sont personnalisées après examen, imagerie, anatomopathologie et RCP. Le Dr Juan Amaris s’engage à fournir une information claire et loyale conforme aux recommandations en vigueur.

Coloscopie, fibroscopie, échoendoscopie : quelles différences entre ces examens digestifs ?

Publié par le Dr Juan Amaris – Gastro-entérologue à Paris

Face à des troubles digestifs persistants ou dans le cadre d’un dépistage, plusieurs examens peuvent être proposés : coloscopie, fibroscopie (ou endoscopie haute), échoendoscopie… Ces techniques permettent d’explorer le tube digestif, chacune avec des indications spécifiques. Voici comment les différencier.

1. La coloscopie : exploration du côlon et du rectum

La coloscopie examine le gros intestin et le rectum à l’aide d’un endoscope souple. Elle permet :

  • le diagnostic de polypes, inflammations ou saignements ;
  • le suivi des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) ;
  • la réalisation de biopsies ou gestes thérapeutiques.

Indication fréquente : dépistage du cancer colorectal après 50 ans ou en cas de saignements digestifs.

Modalités :

  • Préparation colique complète (purge la veille) ;
  • Anesthésie ou sédation légère ;
  • Durée : 20 à 30 minutes ;
  • Réalisation en ambulatoire.

2. La fibroscopie ou endoscopie haute

La fibroscopie explore la partie haute du tube digestif : œsophage, estomac et duodénum.

Elle est indiquée en cas de :

  • reflux gastro-œsophagien sévère (RGO),
  • ulcères ou douleurs épigastriques,
  • troubles de la déglutition,
  • biopsies gastriques.

Modalités :

  • Examen à jeun ;
  • Souvent réalisée sous sédation légère ;
  • Durée : 10 à 15 minutes ;
  • Retour à domicile le jour même.

3. L’échoendoscopie digestive : une double exploration

L’échoendoscopie combine l’endoscopie et l’échographie en un seul examen. Elle offre une imagerie précise de l’intérieur du tube digestif et des organes voisins (pancréas, médiastin, voies biliaires…).

Utilisée pour :

  • diagnostiquer des lésions profondes,
  • guider des ponctions ciblées,
  • explorer des structures invisibles en fibroscopie simple.

Modalités :

  • Par la bouche (échoendoscopie haute) ou par voie rectale (basse) ;
  • Préparation digestive adaptée (jeûne ou lavement) ;
  • Anesthésie générale légère (haute), non nécessaire (basse) ;
  • Réalisation en ambulatoire.

Tableau comparatif

Examen Zone explorée Préparation Anesthésie Indications principales
Coloscopie Côlon, rectum Purge colique Oui (souvent) Dépistage cancer, polypes, MICI
Fibroscopie Œsophage, estomac, duodénum À jeun Oui (légère) RGO, ulcères, biopsies gastriques
Échoendoscopie Structures adjacentes au tube digestif Jeûne ou lavement Oui (haute) / Non (basse) Tumeurs, pancréas, biopsies profondes

Conclusion : un examen pour chaque situation

Chaque examen digestif a sa spécificité. En fonction de vos symptômes ou antécédents, le Dr Juan Amaris vous orientera vers la technique la plus adaptée.

Prenez rendez-vous facilement en ligne via Doctolib ou contactez notre cabinet pour toute question.

Le reflux gastro-œsophagien (RGO)

Le reflux gastro-œsophagien (RGO) survient lorsque l'acide gastrique remonte dans l'œsophage, généralement en raison d'un dysfonctionnement du sphincter œsophagien inférieur, qui empêche normalement cette remontée.

Ses symptômes varient selon les individus mais incluent souvent des brûlures d'estomac, un pyrosis (sensation de brûlure thoracique), des régurgitations acides, une toux chronique, des difficultés à avaler, une sensation de gorge serrée et parfois des douleurs thoraciques pouvant évoquer une crise cardiaque.

Plusieurs facteurs augmentent le risque de RGO : l'obésité, la grossesse, le tabagisme, l'alcool, une alimentation riche en épices ou en gras, certains médicaments (notamment les anti-inflammatoires non stéroïdiens) et des pathologies comme l'hernie hiatale.

Le traitement repose sur des ajustements du mode de vie (perte de poids, éviction des aliments déclencheurs, arrêt du tabac et de l’alcool) et des médicaments comme les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), qui réduisent la production d'acide. Dans les cas sévères ou résistants, une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour renforcer le sphincter œsophagien.

Un suivi médical est essentiel pour éviter les complications, telles que l'œsophagite, l’ulcère ou la sténose œsophagienne, ainsi que l'œsophage de Barrett, un facteur de risque du cancer de l'œsophage.

En somme, le RGO peut être inconfortable et entraîner des complications s’il n’est pas pris en charge. Une consultation médicale permet d’obtenir un diagnostic précis et un traitement adapté.



N'oubliez pas de consulter le Docteur Juan Amaris pour des conseils personnalisés en fonction de votre état de santé spécifique.

Consultez votre hépato-gastroentérologue le Dr Juan Amaris

Le reflux gastro-œsophagien (RGO) - Consultation DR Juan AMARIS spécialiste gastro-enterologie
Le reflux gastro-œsophagien (RGO) - Consultation DR Juan AMARIS spécialiste gastro-enterologie

MARS BLEU 2025

Mars bleu mois du cancer colorectal
Le dépistage peut vous sauver la vie


Le cancer colorectal  touche  plus de 43 000 personnes chaque année, soit près de 120 cas diagnostiqués par jour.

C'est après 50 ans que 95% des cancers colorectaux surviennent .

Avec un dépistage suffisamment tôt, le cancer colorectal se guérit dans 9 cas sur 10.

Faites-vous depister. Parler-en au docteur Juan Amaris.
En savoir plus
cancer du colon et de l’estomac. Irritation du colon - Consultation DR Juan AMARIS spécialiste gastro-enterologie
cancer du colon et de l’estomac. Irritation du colon - Consultation DR Juan AMARIS spécialiste gastro-enterologie

Le Cancer Colorectal : Comprendre la Maladie, ses Symptômes et ses Traitements

Le cancer colorectal, également appelé cancer du côlon ou du rectum, se développe dans le gros intestin (côlon) ou la partie terminale du gros intestin (rectum). C'est l'un des cancers les plus fréquents, touchant aussi bien les hommes que les femmes.

On distingue plusieurs types de cancers colorectaux, parmi lesquels :

  • Adénocarcinome : Il s'agit du type le plus courant, qui se forme dans les cellules glandulaires de la paroi interne du côlon ou du rectum.
  • Carcinoïde : Un type rare de cancer colorectal qui se développe dans les cellules endocrines du côlon ou du rectum.
  • Lymphome : Une forme de cancer affectant le système lymphatique du côlon ou du rectum.

Qu'est-ce que le cancer colorectal ?

Le cancer colorectal survient lorsque des cellules anormales se multiplient dans la paroi interne du côlon ou du rectum. Ces cellules peuvent se transformer en tumeurs malignes, capables d'envahir les tissus voisins et de se propager à d'autres organes.

Facteurs de risque

Plusieurs facteurs peuvent augmenter la probabilité de développer un cancer colorectal, notamment :

  • Âge avancé : Le risque de cancer colorectal augmente avec l'âge.
  • Antécédents familiaux : Un historique familial de cancer colorectal peut accroître le risque.
  • Alimentation : Une diète riche en viandes rouges et en graisses saturées peut augmenter le risque de cette maladie.
  • Sédentarité : Le manque d'exercice physique constitue également un facteur de risque.
  • Tabagisme et alcool : La consommation de tabac et d'alcool peut augmenter le risque de développer un cancer colorectal.

Symptômes

Les signes du cancer colorectal varient d'une personne à l'autre, mais les symptômes les plus courants incluent :

  • Des changements dans les habitudes intestinales (diarrhée ou constipation),
  • Du sang dans les selles,
  • Des douleurs abdominales persistantes,
  • Une fatigue inexpliquée,
  • Une perte de poids inexpliquée.

Diagnostic et traitement

Le dépistage précoce est essentiel pour améliorer les chances de guérison. Parmi les méthodes de dépistage, on retrouve la coloscopie, les tests de recherche de sang occulte dans les selles et la sigmoïdoscopie.

En termes de traitement, plusieurs options sont envisageables, selon le stade de la maladie :

  • Chirurgie : Retrait de la tumeur et des tissus environnants affectés.
  • Chimiothérapie : Utilisation de médicaments pour détruire les cellules cancéreuses.
  • Radiothérapie : Traitement par rayons X à haute énergie pour détruire les cellules cancéreuses.

Prévention

La prévention du cancer colorectal repose sur un mode de vie sain, incluant :

  • Une alimentation équilibrée, riche en fibres et en légumes,
  • La pratique régulière d'exercice physique,
  • L'arrêt du tabagisme,
  • La réduction de la consommation d'alcool.

Le dépistage régulier est également crucial pour détecter la maladie à un stade précoce, offrant ainsi de meilleures chances de traitement efficace.

Il est essentiel de consulter un professionnel de santé en cas de symptômes suspects ou pour obtenir des conseils concernant le dépistage et la prévention du cancer colorectal.

cancer du colon et de l’estomac. Irritation du colon - Consultation DR Juan AMARIS spécialiste gastro-enterologie

Programme National De Dépistage du Cancer Colorectal

Programme National de Dépistage du Cancer Colorectal

Un test rapide, fiable et indolore qui pourrait vous sauver la vie !

Le dépistage du cancer colorectal est recommandé tous les deux ans pour les hommes et les femmes âgés de 50 à 74 ans, sans symptômes ni antécédents médicaux.

Ce test simple et rapide permet de détecter la présence de sang dans les selles. Grâce à ce dépistage, il est possible d'identifier un polype avant qu’il ne se transforme en cancer, ou de repérer un cancer à un stade précoce. Un cancer détecté tôt offre des chances de guérison considérablement accrues.

Chaque année, plus de 2,5 millions de personnes participent à ce dépistage en France.

Le test peut être effectué à domicile. Il est simple, fiable et entièrement gratuit.


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Le cancer colorectal est un cancer ÉVITABLE, parlons-en au docteur Amaris !


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Comprendre l’ulcère gastrique et l’ulcère duodénal

L’ulcère gastrique et l’ulcère duodénal sont deux affections fréquentes de l’appareil digestif qui touchent respectivement l’estomac et la première partie de l’intestin grêle, appelée duodénum. Ces lésions correspondent à une perte de substance de la paroi digestive, pouvant entraîner des douleurs et des complications.

Causes et facteurs favorisants

Dans la majorité des cas, ces ulcères sont dus à une infection par la bactérie Helicobacter pylori, qui altère la muqueuse digestive et favorise l’apparition de plaies. Une autre cause fréquente est la prise prolongée d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l’ibuprofène ou l’aspirine, qui réduisent la protection naturelle de la muqueuse.

Le stress et l’alimentation peuvent aggraver les symptômes, bien qu’ils ne soient pas directement responsables de l’apparition de l’ulcère. Le tabac et l’alcool, quant à eux, favorisent l’évolution de la maladie et retardent la cicatrisation.

Symptômes et différences entre ulcère gastrique et duodénal

Les ulcères provoquent principalement des douleurs abdominales :

  • Ulcère gastrique : la douleur apparaît généralement pendant ou juste après les repas. Elle peut être associée à une sensation de lourdeur et de nausée.
  • Ulcère duodénal : la douleur survient souvent à jeun, notamment la nuit ou plusieurs heures après un repas, et est soulagée par la prise alimentaire.

Dans certains cas, des complications peuvent survenir, comme des saignements digestifs (hémorragies) ou une perforation de la paroi digestive, nécessitant une prise en charge médicale urgente.

Diagnostic et traitement

Le diagnostic repose sur la fibroscopie digestive (gastroscopie), un examen permettant d’explorer l’estomac et le duodénum à l’aide d’une caméra, et de réaliser des prélèvements si nécessaire.

conseils pour bien manger pendant la période des Fêtes - Consultation DR Juan AMARIS spécialiste gastro-enterologie
Le traitement repose sur plusieurs approches :
  1. Eradication de Helicobacter pylori si la bactérie est présente, grâce à une association d’antibiotiques et d’antiacides.
  2. Inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) pour réduire l’acidité gastrique et favoriser la cicatrisation de l’ulcère.
  3. Arrêt des AINS si leur prise est à l’origine de l’ulcère, ou adaptation du traitement si leur usage est indispensable.
  4. Hygiène de vie : réduction du tabac, de l’alcool et des repas trop épicés ou acides.

Avec un traitement adapté, la majorité des ulcères guérissent en quelques semaines. Toutefois, un suivi médical est recommandé pour prévenir les récidives et éviter d’éventuelles complications.

Si vous ressentez des douleurs persistantes ou des symptômes évocateurs, il est essentiel de consulter le Docteur Juan Amaris afin d’établir un diagnostic précis et de mettre en place un traitement adapté.

Tout savoir sur les différentes hépatites

Les hépatites sont un groupe de maladies caractérisées par une inflammation du foie. Elles peuvent être causées par divers facteurs, notamment des infections virales, l'abus d'alcool, des toxines, certains médicaments, ou des maladies auto-immunes.
Voici un aperçu des principales formes d'hépatite :

1. Hépatites virales
Les hépatites virales sont les formes les plus courantes et sont causées par des virus spécifiques. Il existe cinq principaux types d'hépatites virales :

    •    Hépatite A (VHA) :
    ◦    Transmission : Principalement par l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminés par des matières fécales (voie féco-orale).
    ◦    Symptômes : Fièvre, fatigue, perte d'appétit, nausées, jaunisse.
    ◦    Pronostic : Généralement aiguë et auto-limitée; rarement chronique. La guérison est souvent complète en quelques semaines à quelques mois.
    ◦    Prévention : Vaccin disponible.

    •    Hépatite B (VHB) :
    ◦    Transmission : Contact avec le sang, le sperme ou d'autres fluides corporels infectés, souvent par des rapports sexuels non protégés, le partage de seringues, ou de la mère à l'enfant pendant l'accouchement.
    ◦    Symptômes : Similaires à ceux de l'hépatite A, mais peuvent être plus graves.
    ◦    Pronostic : Peut évoluer vers une infection chronique, augmentant le risque de cirrhose et de cancer du foie.
    ◦    Prévention : Vaccin disponible.

    •    Hépatite C (VHC) :
    ◦    Transmission : Principalement par contact avec du sang contaminé (partage de seringues, transfusions sanguines non sécurisées avant 1992).
    ◦    Symptômes : Souvent asymptomatique dans les phases initiales, ce qui conduit à une infection chronique dans 75-85 % des cas.
    ◦    Pronostic : Risque élevé de cirrhose et de cancer du foie. Traitement efficace disponible (antiviraux à action directe).
    ◦    Prévention : Pas de vaccin, prévention basée sur la réduction des risques (utilisation de matériel stérile, protection lors des rapports sexuels).

    •    Hépatite D (VHD) :
    ◦    Transmission : Similaire à celle de l'hépatite B, le virus de l'hépatite D ne peut infecter qu'en présence du virus de l'hépatite B.
    ◦    Symptômes : Aggrave les symptômes et l'évolution de l'hépatite B.
    ◦    Pronostic : Peut entraîner une forme plus grave de maladie hépatique.
    ◦    Prévention : La vaccination contre l'hépatite B protège également contre l'hépatite D.

    •    Hépatite E (VHE) :
    ◦    Transmission : Principalement par l'eau contaminée (voie féco-orale), plus fréquente dans les pays en développement.
    ◦    Symptômes : Similaires à ceux de l'hépatite A.
    ◦    Pronostic : Généralement aiguë et auto-limitée. Peut être grave chez les femmes enceintes.
    ◦    Prévention : Vaccin disponible dans certains pays, mesures d'hygiène pour prévenir la contamination.


conseils pour bien manger pendant la période des Fêtes - Consultation DR Juan AMARIS spécialiste gastro-enterologie
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2. Hépatite alcoolique

  
 •    Cause : Consommation excessive d'alcool sur une longue période.
    •    Symptômes : Douleur abdominale, jaunisse, nausées, fatigue.
    •    Pronostic : Peut évoluer vers une cirrhose, une insuffisance hépatique. La gravité dépend de la quantité et de la durée de consommation d'alcool.
    •    Traitement : Arrêt de la consommation d'alcool, prise en charge médicale, éventuellement transplantation hépatique en cas de cirrhose terminale.

3. Hépatite médicamenteuse (toxique)

  
 •    Cause : Réaction toxique du foie à certains médicaments, herbes médicinales ou substances chimiques.
    •    Symptômes : Varient selon l'agent en cause; jaunisse, fatigue, douleurs abdominales.
    •    Pronostic : Le pronostic dépend de l'arrêt rapide de l'exposition à la substance toxique.
    •    Traitement : Arrêt du médicament ou de la substance responsable, soins de soutien.

4. Hépatite auto-immune

    •    Cause : Maladie auto-immune où le système immunitaire attaque les cellules du foie.
    •    Symptômes : Fatigue, douleurs articulaires, jaunisse, prurit (démangeaisons).
    •    Pronostic : Peut évoluer vers une cirrhose si non traitée.
    •    Traitement : Immunosuppresseurs (comme les corticostéroïdes) pour réduire l'inflammation.

5. Hépatite non-alcoolique (stéato-hépatite non alcoolique)

  
 •    Cause : Accumulation de graisse dans le foie sans consommation excessive d'alcool (associée à l'obésité, le diabète de type 2, etc.).
    •    Symptômes : Souvent asymptomatique, peut causer fatigue et douleurs abdominales.
    •    Pronostic : Peut évoluer vers une cirrhose ou un cancer du foie.
    •    Traitement : Perte de poids, gestion du diabète, exercice physique.

Conclusion
Les hépatites couvrent un large spectre de maladies du foie avec des causes, des traitements et des préventions variés. Un diagnostic précoce et une gestion appropriée sont essentiels pour éviter les complications graves, y compris la cirrhose et le cancer du foie. La vaccination, notamment contre les hépatites A et B, et des mesures d'hygiène appropriées sont des moyens clés pour prévenir certaines de ces infections.

Prenez soin de votre foie, car il joue un rôle vital dans votre santé globale.
N'oubliez pas de consulter le Docteur Juan Amaris pour des conseils personnalisés en fonction de votre état de santé spécifique.

Consultez votre hépato-gastroentérologue le Dr Juan Amaris

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