DES en Gastroentérologie et Endoscopie digestive
DR. JUAN AMARIS
La spécialité du Docteur Amaris est l’appareil digestif, son fonctionnement, ses pathologies et le traitement des organes qui le constituent. Il est notamment spécialiste des maladies hépatobiliaires et bilio pancréatiques à savoir les maladies du foie, de la vésicule et des voies biliaires, les maladies du pancréas et de la rate.
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EXPERTISES
Gastro-entérologie
La gastro-entérologie est une discipline médicale qui concerne l'ensemble de l'appareil digestif, les intestins mais aussi le foie, les voies biliaires, le pancréas, etcEndoscopie interventionnelle
Le terme Endoscopie est un terme générique, qui signifie "regarder à l'intérieur ». Si ces examens donnent lieu à des petites interventions par exemple une exérèse de lésions alors on appelle ça de la fibroscopie interventionnelle .Coloscopie
La coloscopie est un examen du colon, grâce à une fibre optique souple qui par le biais d'une caméra permet de visualiser sur un écran vidéo la paroi interne de cet organe.Hépatologie
L'hépatologie est une spécialité médicale branche de la gastro-entérologie qui étudie le fonctionnement et les maladies du foie et des voies biliaires.Fibroscopie
Tous les examens endoscopiques sont réalisés grâce à une fibre optique souple (fibroscopie) qui par le biais d'une caméra permet de visualiser sur un écran vidéo tout ou partie de l'organe concerné par cette endoscopie.Chaleur estivale : quels effets sur les maladies digestives chroniques ? Le point du Dr Juan Amaris, gastro-entérologue à Paris 16
L’été rime souvent avec vacances, soleil et détente. Mais pour les personnes souffrant de maladies digestives chroniques, la chaleur peut au contraire devenir un facteur déclenchant ou aggravant. Le Dr Juan Amaris, gastro-entérologue à Paris 16, fait le point sur les répercussions des fortes températures sur la santé digestive, en particulier chez les patients atteints de MICI, colopathie fonctionnelle, reflux gastro-œsophagien ou troubles hépatiques.
? Maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) : attention aux poussées
En cas de maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique, les périodes de canicule peuvent influencer l’évolution de la maladie :
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La déshydratation est plus rapide et plus dangereuse en cas de diarrhées chroniques.
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Les effets secondaires de certains traitements, notamment immunosuppresseurs, peuvent être accentués par le soleil.
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Le stress lié aux voyages ou aux changements d’habitudes (repas, sommeil, climat) peut favoriser les poussées inflammatoires.
Le conseil du Dr Amaris : buvez régulièrement, conservez vos traitements à température adaptée, évitez les expositions prolongées au soleil et n’interrompez jamais votre traitement sans avis médical.
? Colopathie fonctionnelle (SII) et chaleur : un intestin encore plus sensible
Le syndrome de l’intestin irritable (SII) peut être aggravé par les fortes chaleurs, en particulier chez les patients sensibles au stress et aux variations de rythme de vie :
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Les épisodes de ballonnements et de douleurs abdominales sont plus fréquents.
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La chaleur peut modifier la motricité intestinale, entraînant diarrhées ou constipation.
-
Les repas plus riches ou irréguliers (glaces, alcool, barbecue) perturbent encore davantage le microbiote intestinal.
Conseil : misez sur une alimentation douce, évitez les aliments fermentescibles (FODMAPs), restez actif et écoutez vos signaux digestifs.
?️ Reflux gastro-œsophagien : l'effet amplificateur de la chaleur
Lorsqu’il fait chaud, le sphincter inférieur de l’œsophage peut se relâcher davantage, ce qui facilite les remontées acides. De plus, la position allongée en journée ou après les repas (sieste, transat) accentue les brûlures d’estomac.
Conseils du Dr Amaris :
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Fractionnez vos repas et mangez léger.
-
Attendez au moins 2 heures avant de vous allonger après un repas.
-
Évitez l’alcool, les boissons gazeuses, les tomates et les agrumes.

? Pathologies hépatiques : chaleur et vigilance
Les patients souffrant de stéatose hépatique (foie gras), d’hépatites chroniques ou d’insuffisance hépatique doivent rester très vigilants en été :
-
Risque accru de fatigue, nausées ou de troubles de la vigilance en cas de chaleur intense.
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L’alcool, même en petite quantité, a un effet plus délétère par temps chaud.
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Une alimentation déséquilibrée ou trop grasse surcharge davantage le foie.
?⚕️ Dr Juan Amaris : un suivi gastro-entérologique tout au long de l’année
Même en été, il est important de maintenir un suivi médical régulier en cas de pathologie chronique. Une adaptation temporaire du traitement, un bilan biologique ou une surveillance des symptômes peuvent être nécessaires.
Le Dr Juan Amaris, gastro-entérologue à Paris 16, vous reçoit sur rendez-vous pour toute question ou accompagnement lié à une pathologie digestive chronique.
? Cabinet médical – 34 avenue d’Eylau, 75116 Paris
? Consultations sur rendez-vous via Doctolib
❓ FAQ – Maladies digestives chroniques et chaleur | Dr Juan Amaris, Paris 16
Les fortes chaleurs peuvent-elles déclencher une poussée de Crohn ?
Oui, la chaleur, la déshydratation et les changements de rythme peuvent favoriser une poussée. Un suivi régulier est recommandé en période estivale.
J’ai un syndrome de l’intestin irritable : dois-je modifier mon alimentation en été ?
Oui, adaptez votre alimentation pour éviter les aliments fermentescibles (FODMAPs), réduisez les graisses et mangez en petites quantités réparties sur la journée.
Puis-je boire de l’alcool si j’ai une stéatose hépatique, même l’été ?
Il est vivement déconseillé de consommer de l’alcool, surtout par temps chaud, car cela aggrave la surcharge du foie.
Que faire en cas de reflux aggravé pendant les vacances ?
Mangez léger, évitez les aliments irritants, ne vous allongez pas après le repas. Si les symptômes persistent, consultez un gastro-entérologue.
Faut-il ajuster ses médicaments digestifs en été ?
Dans certains cas, oui. Il est essentiel de ne jamais modifier votre traitement sans l’avis de votre médecin.
Troubles digestifs en été : les conseils du Dr Juan Amaris, gastro-entérologue à Paris 16
L’été, la chaleur et les voyages peuvent mettre votre système digestif à rude épreuve. Ballonnements, diarrhée du voyageur, reflux, constipation… Ces troubles fréquents peuvent gâcher vos vacances si vous n’adoptez pas quelques gestes simples.
Le Dr Juan Amaris, gastro-entérologue à Paris 16, vous partage ses recommandations pour préserver votre confort digestif tout au long de l’été.
1. Hydratez-vous suffisamment
Les fortes chaleurs favorisent la déshydratation, ce qui ralentit le transit intestinal et augmente le risque de constipation. Buvez au moins 1,5 à 2 litres d’eau par jour, en dehors des repas. Évitez l’alcool, les sodas et les jus industriels trop sucrés.
2. Attention à la diarrhée du voyageur
En cas de voyage à l’étranger, soyez vigilant :
-
Ne consommez que de l’eau en bouteille capsulée.
-
Évitez les glaces, crudités non lavées, fruits de mer crus ou viandes insuffisamment cuites.
-
Prévoyez une trousse médicale avec probiotiques, antidiarrhéiques et solutés de réhydratation orale.
3. Reflux et chaleur : un duo fréquent
La chaleur dilate les muscles, y compris le sphincter œsophagien, ce qui peut favoriser les remontées acides :
-
Mangez léger et évitez les repas trop gras.
-
Ne vous allongez pas juste après avoir mangé.
-
Limitez les aliments acides ou irritants : tomates, citron, café, alcool.
4. Bougez, même en vacances
La sédentarité (transports longs, farniente) ralentit le transit. Pratiquez une activité physique régulière, même douce (marche, natation).
5. Soyez attentif aux signaux durables
Si les troubles digestifs persistent à votre retour de vacances — douleurs abdominales, selles anormales, fatigue digestive — une consultation spécialisée est recommandée.
?⚕️ Consulter un gastro-entérologue à Paris 16
Le Dr Juan Amaris vous accueille dans son cabinet à Paris 16 pour toute problématique liée à la digestion : reflux, ballonnements, colopathie fonctionnelle, MICI, hépatites, polypes, etc.
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Coloscopie, fibroscopie, échoendoscopie : quelles différences entre ces examens digestifs ?
Publié par le Dr Juan Amaris – Gastro-entérologue à Paris
Face à des troubles digestifs persistants ou dans le cadre d’un dépistage, plusieurs examens peuvent être proposés : coloscopie, fibroscopie (ou endoscopie haute), échoendoscopie… Ces techniques permettent d’explorer le tube digestif, chacune avec des indications spécifiques. Voici comment les différencier.
1. La coloscopie : exploration du côlon et du rectum
La coloscopie examine le gros intestin et le rectum à l’aide d’un endoscope souple. Elle permet :
- le diagnostic de polypes, inflammations ou saignements ;
- le suivi des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) ;
- la réalisation de biopsies ou gestes thérapeutiques.
Indication fréquente : dépistage du cancer colorectal après 50 ans ou en cas de saignements digestifs.
Modalités :
- Préparation colique complète (purge la veille) ;
- Anesthésie ou sédation légère ;
- Durée : 20 à 30 minutes ;
- Réalisation en ambulatoire.
2. La fibroscopie ou endoscopie haute
La fibroscopie explore la partie haute du tube digestif : œsophage, estomac et duodénum.
Elle est indiquée en cas de :
- reflux gastro-œsophagien sévère (RGO),
- ulcères ou douleurs épigastriques,
- troubles de la déglutition,
- biopsies gastriques.
Modalités :
- Examen à jeun ;
- Souvent réalisée sous sédation légère ;
- Durée : 10 à 15 minutes ;
- Retour à domicile le jour même.
3. L’échoendoscopie digestive : une double exploration
L’échoendoscopie combine l’endoscopie et l’échographie en un seul examen. Elle offre une imagerie précise de l’intérieur du tube digestif et des organes voisins (pancréas, médiastin, voies biliaires…).
Utilisée pour :
- diagnostiquer des lésions profondes,
- guider des ponctions ciblées,
- explorer des structures invisibles en fibroscopie simple.
Modalités :
- Par la bouche (échoendoscopie haute) ou par voie rectale (basse) ;
- Préparation digestive adaptée (jeûne ou lavement) ;
- Anesthésie générale légère (haute), non nécessaire (basse) ;
- Réalisation en ambulatoire.
Tableau comparatif
Examen | Zone explorée | Préparation | Anesthésie | Indications principales |
---|---|---|---|---|
Coloscopie | Côlon, rectum | Purge colique | Oui (souvent) | Dépistage cancer, polypes, MICI |
Fibroscopie | Œsophage, estomac, duodénum | À jeun | Oui (légère) | RGO, ulcères, biopsies gastriques |
Échoendoscopie | Structures adjacentes au tube digestif | Jeûne ou lavement | Oui (haute) / Non (basse) | Tumeurs, pancréas, biopsies profondes |
Conclusion : un examen pour chaque situation
Chaque examen digestif a sa spécificité. En fonction de vos symptômes ou antécédents, le Dr Juan Amaris vous orientera vers la technique la plus adaptée.
Prenez rendez-vous facilement en ligne via Doctolib ou contactez notre cabinet pour toute question.
Le reflux gastro-œsophagien (RGO)
Le reflux gastro-œsophagien (RGO) survient lorsque l'acide gastrique remonte dans l'œsophage, généralement en raison d'un dysfonctionnement du sphincter œsophagien inférieur, qui empêche normalement cette remontée.
Ses symptômes varient selon les individus mais incluent souvent des brûlures d'estomac, un pyrosis (sensation de brûlure thoracique), des régurgitations acides, une toux chronique, des difficultés à avaler, une sensation de gorge serrée et parfois des douleurs thoraciques pouvant évoquer une crise cardiaque.
Plusieurs facteurs augmentent le risque de RGO : l'obésité, la grossesse, le tabagisme, l'alcool, une alimentation riche en épices ou en gras, certains médicaments (notamment les anti-inflammatoires non stéroïdiens) et des pathologies comme l'hernie hiatale.
Le traitement repose sur des ajustements du mode de vie (perte de poids, éviction des aliments déclencheurs, arrêt du tabac et de l’alcool) et des médicaments comme les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), qui réduisent la production d'acide. Dans les cas sévères ou résistants, une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour renforcer le sphincter œsophagien.
Un suivi médical est essentiel pour éviter les complications, telles que l'œsophagite, l’ulcère ou la sténose œsophagienne, ainsi que l'œsophage de Barrett, un facteur de risque du cancer de l'œsophage.
En somme, le RGO peut être inconfortable et entraîner des complications s’il n’est pas pris en charge. Une consultation médicale permet d’obtenir un diagnostic précis et un traitement adapté.
N'oubliez pas de consulter le Docteur Juan Amaris pour des conseils personnalisés en fonction de votre état de santé spécifique.
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MARS BLEU 2025
Le dépistage peut vous sauver la vie
Le cancer colorectal touche plus de 43 000 personnes chaque année, soit près de 120 cas diagnostiqués par jour.
C'est après 50 ans que 95% des cancers colorectaux surviennent .
Avec un dépistage suffisamment tôt, le cancer colorectal se guérit dans 9 cas sur 10.
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Le Cancer Colorectal : Comprendre la Maladie, ses Symptômes et ses Traitements
Le cancer colorectal, également appelé cancer du côlon ou du rectum, se développe dans le gros intestin (côlon) ou la partie terminale du gros intestin (rectum). C'est l'un des cancers les plus fréquents, touchant aussi bien les hommes que les femmes.
On distingue plusieurs types de cancers colorectaux, parmi lesquels :
- Adénocarcinome : Il s'agit du type le plus courant, qui se forme dans les cellules glandulaires de la paroi interne du côlon ou du rectum.
- Carcinoïde : Un type rare de cancer colorectal qui se développe dans les cellules endocrines du côlon ou du rectum.
- Lymphome : Une forme de cancer affectant le système lymphatique du côlon ou du rectum.
Qu'est-ce que le cancer colorectal ?
Le cancer colorectal survient lorsque des cellules anormales se multiplient dans la paroi interne du côlon ou du rectum. Ces cellules peuvent se transformer en tumeurs malignes, capables d'envahir les tissus voisins et de se propager à d'autres organes.
Facteurs de risque
Plusieurs facteurs peuvent augmenter la probabilité de développer un cancer colorectal, notamment :
- Âge avancé : Le risque de cancer colorectal augmente avec l'âge.
- Antécédents familiaux : Un historique familial de cancer colorectal peut accroître le risque.
- Alimentation : Une diète riche en viandes rouges et en graisses saturées peut augmenter le risque de cette maladie.
- Sédentarité : Le manque d'exercice physique constitue également un facteur de risque.
- Tabagisme et alcool : La consommation de tabac et d'alcool peut augmenter le risque de développer un cancer colorectal.
Symptômes
Les signes du cancer colorectal varient d'une personne à l'autre, mais les symptômes les plus courants incluent :
- Des changements dans les habitudes intestinales (diarrhée ou constipation),
- Du sang dans les selles,
- Des douleurs abdominales persistantes,
- Une fatigue inexpliquée,
- Une perte de poids inexpliquée.
Diagnostic et traitement
Le dépistage précoce est essentiel pour améliorer les chances de guérison. Parmi les méthodes de dépistage, on retrouve la coloscopie, les tests de recherche de sang occulte dans les selles et la sigmoïdoscopie.
En termes de traitement, plusieurs options sont envisageables, selon le stade de la maladie :
- Chirurgie : Retrait de la tumeur et des tissus environnants affectés.
- Chimiothérapie : Utilisation de médicaments pour détruire les cellules cancéreuses.
- Radiothérapie : Traitement par rayons X à haute énergie pour détruire les cellules cancéreuses.
Prévention
La prévention du cancer colorectal repose sur un mode de vie sain, incluant :
- Une alimentation équilibrée, riche en fibres et en légumes,
- La pratique régulière d'exercice physique,
- L'arrêt du tabagisme,
- La réduction de la consommation d'alcool.
Le dépistage régulier est également crucial pour détecter la maladie à un stade précoce, offrant ainsi de meilleures chances de traitement efficace.
Il est essentiel de consulter un professionnel de santé en cas de symptômes suspects ou pour obtenir des conseils concernant le dépistage et la prévention du cancer colorectal.

Programme National De Dépistage du Cancer Colorectal
Programme National de Dépistage du Cancer Colorectal
Un test rapide, fiable et indolore qui pourrait vous sauver la vie !
Le dépistage du cancer colorectal est recommandé tous les deux ans pour les hommes et les femmes âgés de 50 à 74 ans, sans symptômes ni antécédents médicaux.
Ce test simple et rapide permet de détecter la présence de sang dans les selles. Grâce à ce dépistage, il est possible d'identifier un polype avant qu’il ne se transforme en cancer, ou de repérer un cancer à un stade précoce. Un cancer détecté tôt offre des chances de guérison considérablement accrues.
Chaque année, plus de 2,5 millions de personnes participent à ce dépistage en France.
Le test peut être effectué à domicile. Il est simple, fiable et entièrement gratuit.
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Le cancer colorectal est un cancer ÉVITABLE, parlons-en au docteur Amaris !
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Comprendre l’ulcère gastrique et l’ulcère duodénal
L’ulcère gastrique et l’ulcère duodénal sont deux affections fréquentes de l’appareil digestif qui touchent respectivement l’estomac et la première partie de l’intestin grêle, appelée duodénum. Ces lésions correspondent à une perte de substance de la paroi digestive, pouvant entraîner des douleurs et des complications.
Causes et facteurs favorisants
Dans la majorité des cas, ces ulcères sont dus à une infection par la bactérie Helicobacter pylori, qui altère la muqueuse digestive et favorise l’apparition de plaies. Une autre cause fréquente est la prise prolongée d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l’ibuprofène ou l’aspirine, qui réduisent la protection naturelle de la muqueuse.
Le stress et l’alimentation peuvent aggraver les symptômes, bien qu’ils ne soient pas directement responsables de l’apparition de l’ulcère. Le tabac et l’alcool, quant à eux, favorisent l’évolution de la maladie et retardent la cicatrisation.
Symptômes et différences entre ulcère gastrique et duodénal
Les ulcères provoquent principalement des douleurs abdominales :
- Ulcère gastrique : la douleur apparaît généralement pendant ou juste après les repas. Elle peut être associée à une sensation de lourdeur et de nausée.
- Ulcère duodénal : la douleur survient souvent à jeun, notamment la nuit ou plusieurs heures après un repas, et est soulagée par la prise alimentaire.
Dans certains cas, des complications peuvent survenir, comme des saignements digestifs (hémorragies) ou une perforation de la paroi digestive, nécessitant une prise en charge médicale urgente.
Diagnostic et traitement
Le diagnostic repose sur la fibroscopie digestive (gastroscopie), un examen permettant d’explorer l’estomac et le duodénum à l’aide d’une caméra, et de réaliser des prélèvements si nécessaire.

- Eradication de Helicobacter pylori si la bactérie est présente, grâce à une association d’antibiotiques et d’antiacides.
- Inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) pour réduire l’acidité gastrique et favoriser la cicatrisation de l’ulcère.
- Arrêt des AINS si leur prise est à l’origine de l’ulcère, ou adaptation du traitement si leur usage est indispensable.
- Hygiène de vie : réduction du tabac, de l’alcool et des repas trop épicés ou acides.
Avec un traitement adapté, la majorité des ulcères guérissent en quelques semaines. Toutefois, un suivi médical est recommandé pour prévenir les récidives et éviter d’éventuelles complications.
Si vous ressentez des douleurs persistantes ou des symptômes évocateurs, il est essentiel de consulter le Docteur Juan Amaris afin d’établir un diagnostic précis et de mettre en place un traitement adapté.
Tout savoir sur les différentes hépatites
Voici un aperçu des principales formes d'hépatite :
1. Hépatites virales
Les hépatites virales sont les formes les plus courantes et sont causées par des virus spécifiques. Il existe cinq principaux types d'hépatites virales :
• Hépatite A (VHA) :
◦ Transmission : Principalement par l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminés par des matières fécales (voie féco-orale).
◦ Symptômes : Fièvre, fatigue, perte d'appétit, nausées, jaunisse.
◦ Pronostic : Généralement aiguë et auto-limitée; rarement chronique. La guérison est souvent complète en quelques semaines à quelques mois.
◦ Prévention : Vaccin disponible.
• Hépatite B (VHB) :
◦ Transmission : Contact avec le sang, le sperme ou d'autres fluides corporels infectés, souvent par des rapports sexuels non protégés, le partage de seringues, ou de la mère à l'enfant pendant l'accouchement.
◦ Symptômes : Similaires à ceux de l'hépatite A, mais peuvent être plus graves.
◦ Pronostic : Peut évoluer vers une infection chronique, augmentant le risque de cirrhose et de cancer du foie.
◦ Prévention : Vaccin disponible.
• Hépatite C (VHC) :
◦ Transmission : Principalement par contact avec du sang contaminé (partage de seringues, transfusions sanguines non sécurisées avant 1992).
◦ Symptômes : Souvent asymptomatique dans les phases initiales, ce qui conduit à une infection chronique dans 75-85 % des cas.
◦ Pronostic : Risque élevé de cirrhose et de cancer du foie. Traitement efficace disponible (antiviraux à action directe).
◦ Prévention : Pas de vaccin, prévention basée sur la réduction des risques (utilisation de matériel stérile, protection lors des rapports sexuels).
• Hépatite D (VHD) :
◦ Transmission : Similaire à celle de l'hépatite B, le virus de l'hépatite D ne peut infecter qu'en présence du virus de l'hépatite B.
◦ Symptômes : Aggrave les symptômes et l'évolution de l'hépatite B.
◦ Pronostic : Peut entraîner une forme plus grave de maladie hépatique.
◦ Prévention : La vaccination contre l'hépatite B protège également contre l'hépatite D.
• Hépatite E (VHE) :
◦ Transmission : Principalement par l'eau contaminée (voie féco-orale), plus fréquente dans les pays en développement.
◦ Symptômes : Similaires à ceux de l'hépatite A.
◦ Pronostic : Généralement aiguë et auto-limitée. Peut être grave chez les femmes enceintes.
◦ Prévention : Vaccin disponible dans certains pays, mesures d'hygiène pour prévenir la contamination.


• Cause : Consommation excessive d'alcool sur une longue période.
• Symptômes : Douleur abdominale, jaunisse, nausées, fatigue.
• Pronostic : Peut évoluer vers une cirrhose, une insuffisance hépatique. La gravité dépend de la quantité et de la durée de consommation d'alcool.
• Traitement : Arrêt de la consommation d'alcool, prise en charge médicale, éventuellement transplantation hépatique en cas de cirrhose terminale.
3. Hépatite médicamenteuse (toxique)
• Cause : Réaction toxique du foie à certains médicaments, herbes médicinales ou substances chimiques.
• Symptômes : Varient selon l'agent en cause; jaunisse, fatigue, douleurs abdominales.
• Pronostic : Le pronostic dépend de l'arrêt rapide de l'exposition à la substance toxique.
• Traitement : Arrêt du médicament ou de la substance responsable, soins de soutien.
4. Hépatite auto-immune
• Cause : Maladie auto-immune où le système immunitaire attaque les cellules du foie.
• Symptômes : Fatigue, douleurs articulaires, jaunisse, prurit (démangeaisons).
• Pronostic : Peut évoluer vers une cirrhose si non traitée.
• Traitement : Immunosuppresseurs (comme les corticostéroïdes) pour réduire l'inflammation.
5. Hépatite non-alcoolique (stéato-hépatite non alcoolique)
• Cause : Accumulation de graisse dans le foie sans consommation excessive d'alcool (associée à l'obésité, le diabète de type 2, etc.).
• Symptômes : Souvent asymptomatique, peut causer fatigue et douleurs abdominales.
• Pronostic : Peut évoluer vers une cirrhose ou un cancer du foie.
• Traitement : Perte de poids, gestion du diabète, exercice physique.
Conclusion
Les hépatites couvrent un large spectre de maladies du foie avec des causes, des traitements et des préventions variés. Un diagnostic précoce et une gestion appropriée sont essentiels pour éviter les complications graves, y compris la cirrhose et le cancer du foie. La vaccination, notamment contre les hépatites A et B, et des mesures d'hygiène appropriées sont des moyens clés pour prévenir certaines de ces infections.
Prenez soin de votre foie, car il joue un rôle vital dans votre santé globale.
N'oubliez pas de consulter le Docteur Juan Amaris pour des conseils personnalisés en fonction de votre état de santé spécifique.
Consultez votre hépato-gastroentérologue le Dr Juan Amaris